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La préhistoire
La préhistoire
-10 000 avant J.C
Premières traces de la présence de l’homme à Acquigny au lieudit l’Onglais découvertes dans les années 1980.
Premières traces de la présence de l’homme à Acquigny au lieudit l’Onglais découvertes dans les années 1980.
La préhistoire
- 4000
Ce site archéologique fut une place forte en éperon barré, dominant la commune d’Acquigny et le château. Il est isolé du plateau de Madrie par un rempart de terre en arc de cercle mesurant environ 100 mètres. Le talus s’élève de 20 mètres devant un fossé de 4 à 6 mètres de profondeur en partie comblé. Ces vestiges ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1945. L’ensemble, aujourd’hui complètement boisé, est une propriété privée.
Ce site archéologique fut une place forte en éperon barré, dominant la commune d’Acquigny et le château. Il est isolé du plateau de Madrie par un rempart de terre en arc de cercle mesurant environ 100 mètres. Le talus s’élève de 20 mètres devant un fossé de 4 à 6 mètres de profondeur en partie comblé. Ces vestiges ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1945. L’ensemble, aujourd’hui complètement boisé, est une propriété privée.
L’époque romaine
L’époque romaine
-100 - 400
Acquigny était un lieu de passage entre les plateaux du Neubourg et de Madrie dont existe encore le gué dallé en pierre traversant l’Eure. De plus, de nombreuses pièces de monnaies romaines ont été découvertes à Acquigny.
Acquigny était un lieu de passage entre les plateaux du Neubourg et de Madrie dont existe encore le gué dallé en pierre traversant l’Eure. De plus, de nombreuses pièces de monnaies romaines ont été découvertes à Acquigny.
L’époque romaine
Mileu de Vème siècle
Au milieu du IVème siècle, Saint Maxime – connu sous le nom local de Mauxe – évêque d’origine italienne – après avoir souffert pour la foi dans son pays se serait sauvé en Gaule. Poursuivi par le proconsul Sabinus, Mauxe eut la tête tranchée au lieu-dit Clos Saint Mauxe sur les bords de l’Eure à Acquigny ainsi que Vénérand, son diacre et frère par le sang, et trente-huit soldats romains qui s’étaient convertis.
Au milieu du IVème siècle, Saint Maxime – connu sous le nom local de Mauxe – évêque d’origine italienne – après avoir souffert pour la foi dans son pays se serait sauvé en Gaule. Poursuivi par le proconsul Sabinus, Mauxe eut la tête tranchée au lieu-dit Clos Saint Mauxe sur les bords de l’Eure à Acquigny ainsi que Vénérand, son diacre et frère par le sang, et trente-huit soldats romains qui s’étaient convertis.
Le Moyen-Age
Le Moyen-Age
876
« Aciniacus » dans une charte de Charles le Chauve qui confirmait diverses possessions de l’abbaye de Saint Ouen de Rouen.
« Aciniacus » dans une charte de Charles le Chauve qui confirmait diverses possessions de l’abbaye de Saint Ouen de Rouen.
Le Moyen-Age
1035
En 1035, Roger de Tosny, seigneur du lieu, donna aux moines de l’abbaye de Conches le droit de construire un prieuré fortifié situé à la place de l’actuel cimetière. Du prieuré il ne reste que des ruines d’une tour située dans le parc du château d’Acquigny et du porche de l’église à l’entrée du cimetière. La chapelle fut reconstruite en 1747 par Monsieur d’Acquigny.
En 1035, Roger de Tosny, seigneur du lieu, donna aux moines de l’abbaye de Conches le droit de construire un prieuré fortifié situé à la place de l’actuel cimetière. Du prieuré il ne reste que des ruines d’une tour située dans le parc du château d’Acquigny et du porche de l’église à l’entrée du cimetière. La chapelle fut reconstruite en 1747 par Monsieur d’Acquigny.
Le Moyen-Age
1040
Vers 1040 Guillaume le Conquérant désirant mettre son duché à l’abri de la convoitise des Français fit construire de nombreuses forteresses dont celle d’Acquigny qui appartenait à la deuxième ligne de défense de la Normandie et était un site de contrôle de la navigation très active à l’époque sur l’Eure entre la Seine et Chartres. La perspective historique qui permettait de surveiller l’arrivée des assaillants sur l’Eure existe toujours. Le bras canalisé de l’Iton, «l’Iton perché», fut construit pour inonder les alentours de la forteresse en cas d’invasion et permettre par la suite la création de moulins à blé par les moines du prieuré.
Vers 1040 Guillaume le Conquérant désirant mettre son duché à l’abri de la convoitise des Français fit construire de nombreuses forteresses dont celle d’Acquigny qui appartenait à la deuxième ligne de défense de la Normandie et était un site de contrôle de la navigation très active à l’époque sur l’Eure entre la Seine et Chartres. La perspective historique qui permettait de surveiller l’arrivée des assaillants sur l’Eure existe toujours. Le bras canalisé de l’Iton, «l’Iton perché», fut construit pour inonder les alentours de la forteresse en cas d’invasion et permettre par la suite la création de moulins à blé par les moines du prieuré.
Le Moyen-Age
1204
Enjeu des guerres franco normandes, la frontière fut souvent déplacée. Ainsi de 1162 à 1199 Acquigny fut une terre tantôt française tantôt normande, alors l’Eure délimitait la frontière. Philippe Auguste reprit Acquigny en 1199. En 1204 après la prise de Château Gaillard, la Normandie fut rattachée à la France et la moitié du domaine d’Acquigny appartenant à un seigneur de Tosny émigré en Angleterre fut confisquée et devint terre royale.
Enjeu des guerres franco normandes, la frontière fut souvent déplacée. Ainsi de 1162 à 1199 Acquigny fut une terre tantôt française tantôt normande, alors l’Eure délimitait la frontière. Philippe Auguste reprit Acquigny en 1199. En 1204 après la prise de Château Gaillard, la Normandie fut rattachée à la France et la moitié du domaine d’Acquigny appartenant à un seigneur de Tosny émigré en Angleterre fut confisquée et devint terre royale.
Le Moyen-Age
1223
Matthieu II de Montmorency, dit le Grand, époux d’Emme de Laval, devint seigneur d’Acquigny. Il fut l’artisan de la prise de Château Gaillard et de la bataille de Bouvines dont le roi Philippe Auguste fut le vainqueur.
Matthieu II de Montmorency, dit le Grand, époux d’Emme de Laval, devint seigneur d’Acquigny. Il fut l’artisan de la prise de Château Gaillard et de la bataille de Bouvines dont le roi Philippe Auguste fut le vainqueur.
Le Moyen-Age
1365
Après la bataille de Cocherel gagnée par Bertrand du Guesclin en 1364, certains Anglais et leurs alliés Français -les Navarrais- tenants du comte d’Evreux, roi de Navarre, se réfugièrent dans la forteresse d’Acquigny. Le roi de France envoya alors une armée commandée par Jean Bureau de la Rivière qui mit avec deux mille combattants six mois pour s’en emparer en 1365.
« Dedans le châtel d’Aquegny avoit Anglois et Normands et Navarrois, qui là étoient retraits puis la bataille de Coucherel ; et se tinrent et défendirent le châtel moult bien ; et ne les pouvoit-on pas avoir à son aise, car ils étoient bien pourvus d’artillerie et de vivres, pourquoi ils se tinrent plus longuement. Toutefois finablement ils furent si menés et si appressés qu’ils se rendirent, sauves leur vie et leurs biens et se partirent et se retrairent dedans Chierebourc. Si prit messire Jean de la Rivière la saisine du dit château d’Aquegny et le rafraîchit de nouvelles gens ; et puis se délogea et tout son ost et se trairent par devant la ville et la cité d’Évreux ». Chroniques de Froissart, T.1, édition Buchon, p.329.
Le Moyen-Age
1378
Charles V, roi de France, fit détruire la forteresse d’Acquigny comme toutes celles possédées par le roi de Navarre en Normandie à l’exception de Cherbourg dont les Français ne purent s’emparer.
Charles V, roi de France, fit détruire la forteresse d’Acquigny comme toutes celles possédées par le roi de Navarre en Normandie à l’exception de Cherbourg dont les Français ne purent s’emparer.
La renaissance
La renaissance
1550
L’architecte Philibert de l´Orme s´inspira de l’amour éternel de Anne de Montmorency Laval, cousine du roi de France Henri II, pour son époux, Louis de Silly, Seigneur de la Roche-Guyon, pour construire le château sur le plan de leurs quatre initiales entrelacées A.L.L.S.
Partout fleurissent des signes de cet attachement: mains entrelacées symbolisant la fidélité conjugale, lierre mêlé de chêne comme signe d’une relation durable, briques ferrées dessinant des cœurs… Ces nombreux symboles valent à Acquigny l’appellation de « château de l’amour ». En 1655, l’Abbé Piedevant dans sa Métamorphose des Nymphes d’Acquigny à la strophe IX, a écrit :
Dans le grand pourpris de ce val,
La comtesse Anne de Laval
Bastit son chasteau de plaisance,
Si beau, si riche et glorieux
De l’art qui fait sa suffisance,
Que tout le plan en rit aux yeux.
La renaissance
XVème - XVIIIème
En 1499, Guillaume Ier le Roux fut nommé conseiller à l’Echiquier de Normandie, devenu Parlement de Normandie en 1515. Guillaume II le Roux en achète aussitôt la charge de Président. Ce furent les premiers d’une lignée continue de parlementaires jusqu’à la dissolution du Parlement en 1791.
Robert le Roux, arrière-petit-fils de Guillaume Ier et fils de Claude qui acheta le château d’Acquigny, reçut de sa grand-mère maternelle la baronnie d’Esneval et le Vidamé de Normandie sous la condition d’en prendre le nom et les armes. C’est alors qu’il prit le nom de Robert le Roux d’Esneval. Conseiller au Parlement puis ambassadeur du roi au Portugal et en Pologne où il mourut en 1693, il fut enterré dans la cathédrale de Cracovie.
Trois générations de descendants directs de Robert le Roux d’Esneval se succédèrent comme Présidents à mortier au Parlement de Normandie : Anne Robert son fils dit le Président d’Esneval de 1712 à 1741, Pierre Robert son petit-fils connu sous le nom de Monsieur d’Acquigny de 1741 à 1770, et Esprit son arrière-petit-fils connu comme Président d’Esneval de 1770 à 1791, date de la dissolution des Parlements.
La renaissance
XVIème-XVIIIème
Le parc à la française, deux fois plus grand que le parc romantique actuel, était centré à la fois sur l’axe de symétrie du château qui est la diagonale sud-est/nord-ouest des fossés de l’ancienne forteresse. L’allée centrale du parc conservait la perspective historique qui permettait de surveiller la navigation sur l’Eure et demeure encore de nos jours. Le parc à la française comme aujourd’hui le parc romantique suivait la vallée d’Eure et épousait le paysage environnant. Une broderie de parterres de fleurs était dessinée devant la partie noble du château. Un axe de ce parc dont il subsiste le grand miroir aboutissait perpendiculairement à l’église. Monsieur d’Acquigny le restaura et le développa en construisant les murs du potager ainsi que l’orangerie.
Le parc à la française, deux fois plus grand que le parc romantique actuel, était centré à la fois sur l’axe de symétrie du château qui est la diagonale sud-est/nord-ouest des fossés de l’ancienne forteresse. L’allée centrale du parc conservait la perspective historique qui permettait de surveiller la navigation sur l’Eure et demeure encore de nos jours. Le parc à la française comme aujourd’hui le parc romantique suivait la vallée d’Eure et épousait le paysage environnant. Une broderie de parterres de fleurs était dessinée devant la partie noble du château. Un axe de ce parc dont il subsiste le grand miroir aboutissait perpendiculairement à l’église. Monsieur d’Acquigny le restaura et le développa en construisant les murs du potager ainsi que l’orangerie.
Le Grand Siècle
Le Grand Siècle
1643
En 1643, les Gondi, descendants de Louis de Silly et d’Anne de Laval, vendirent le château d’Acquigny à Anne le Blanc du Rollet, proche du duc de Longueville prince royal et Gouverneur de Normandie dont l’épouse essaya sans succès de soulever la Normandie lors de la Fronde.
En 1643, les Gondi, descendants de Louis de Silly et d’Anne de Laval, vendirent le château d’Acquigny à Anne le Blanc du Rollet, proche du duc de Longueville prince royal et Gouverneur de Normandie dont l’épouse essaya sans succès de soulever la Normandie lors de la Fronde.
Le Grand Siècle
1653 - 1656
Célèbre frondeuse, la duchesse de Longueville fut assignée à résidence à Acquigny entre 1653 et 1656 avant d’être autorisée à revenir à la cour en 1656. Dans un poème satirique écrit en 1655, « La métamorphose de nymphes des bois d’Acquigny en truites saumonées », l’Abbé Nicolas Piedevant fait allusion à la réconciliation du duc et de la duchesse de Longueville qui eut lieu à Acquigny en 1654.
Célèbre frondeuse, la duchesse de Longueville fut assignée à résidence à Acquigny entre 1653 et 1656 avant d’être autorisée à revenir à la cour en 1656. Dans un poème satirique écrit en 1655, « La métamorphose de nymphes des bois d’Acquigny en truites saumonées », l’Abbé Nicolas Piedevant fait allusion à la réconciliation du duc et de la duchesse de Longueville qui eut lieu à Acquigny en 1654.
Le Grand Siècle
12 octobre 1656
Le château est acheté par Claude le Roux, seigneur de Becdal, de Cambremont et du Mesnil Jourdain, et conseiller au Parlement de Normandie. Il avait épousé le 12 août 1644 Madeleine de Tournebu, petite-fille de Nicolas de Dreux, prince de sang royal, et héritière de la baronnie d’Esneval et du Vidamé de Normandie.
Le château est acheté par Claude le Roux, seigneur de Becdal, de Cambremont et du Mesnil Jourdain, et conseiller au Parlement de Normandie. Il avait épousé le 12 août 1644 Madeleine de Tournebu, petite-fille de Nicolas de Dreux, prince de sang royal, et héritière de la baronnie d’Esneval et du Vidamé de Normandie.
Le siècle des lumières
Le siècle des lumières
1716 - 1788
Président à Mortier au Parlement de Normandie (1741-1770), Monsieur d’Acquigny fut surnommé par l’Abbé Cochet « le plus saint bâtisseur d’église du XVIIIème siècle » pour sa profonde piété et son vaste programme de construction d’édifices religieux en Normandie.
Il édifia une dizaine d’églises dont la majorité est classée monument historique. Les plus belles sont Acquigny, Grémonville, Bois Normand et la chapelle du château d’Esneval à Pavilly où il construisit aussi un hôpital.
Grand bâtisseur, il engagea des travaux à Acquigny dès 1741 avec l’architecte Charles Thibault et de grands artistes de l’époque comme Lamine, Fouquet ou Jean-Baptiste Huet. Il agrandit le château de deux pavillons (1741), embellit les communs transformés en écuries et remises pour les voitures à cheval d’un œil-de-bœuf, entoura le potager de hauts murs (1745), construisit l’orangerie (1746) et l’ermitage (1774). Il racheta le prieuré Saint Mauxe en ruine et y construisit une chapelle avec les vestiges de l’église (1747). De 1755 à 1783, il reconstruisit l’église Sainte Cécile d’Acquigny, deux écoles l’une pour les garçons, l’autre pour les filles, des maisons pour loger les enseignants et le presbytère qui forment la place de l’église d’Acquigny.
En 1774, il choisit de vivre en ermite dans un pavillon accolé à l’église lui permettant par une tribune dérobée dans le chœur ou depuis et la tribune seigneuriale de la chapelle Saint Esprit de suivre les offices. Il partageait sa vie entre des retraites à la Grande Trappe, et ses visites aux familles en difficultés pour leur apporter son réconfort moral, médical ou pécuniaire.
Le siècle des lumières
A partir de 1785
Le Président d’Esneval (1747-1791), Président à mortier au Parlement de Normandie et botaniste, fit redessiner le parc romantique tout en courbe. Cependant la Révolution Française et sa mort arrêtèrent ses projets. Et c’est son second fils, Ange Robert, maire d’Acquigny (1801-1812), qui reprit les travaux engagés en terminant l’aménagement de la rivière serpentine, du chemin de roches et de la grande cascade, tout en continuant les plantations.
Le Président d’Esneval (1747-1791), Président à mortier au Parlement de Normandie et botaniste, fit redessiner le parc romantique tout en courbe. Cependant la Révolution Française et sa mort arrêtèrent ses projets. Et c’est son second fils, Ange Robert, maire d’Acquigny (1801-1812), qui reprit les travaux engagés en terminant l’aménagement de la rivière serpentine, du chemin de roches et de la grande cascade, tout en continuant les plantations.
L'époque moderne
L'époque moderne
Vers 1830
Dans le grand mouvement de restauration monumentale du dix-neuvième siècle, Zénaïde d’Esneval, comtesse du Manoir, chargea Félix Duban d’aménager vers 1830 l’intérieur du château afin de le mettre au goût du jour. La totalité du décor Renaissance fut malheureusement démontée. Des pilastres du premier quart du XVIème siècle avec des décors sculptés d’atelier franco-italien composés d’une ornementation constituée de candélabres, vases, feuilles, guirlandes, oiseaux, dragons, lézards sont exposés au musée des Beaux-arts de Lyon. De plus, la cheminée et les boiseries Renaissance de la chambre d’Anne de Laval se trouvent à Waddesdon Manor au nord de Londres, ancien château des Rothschild légué au National Trust.
Dans le grand mouvement de restauration monumentale du dix-neuvième siècle, Zénaïde d’Esneval, comtesse du Manoir, chargea Félix Duban d’aménager vers 1830 l’intérieur du château afin de le mettre au goût du jour. La totalité du décor Renaissance fut malheureusement démontée. Des pilastres du premier quart du XVIème siècle avec des décors sculptés d’atelier franco-italien composés d’une ornementation constituée de candélabres, vases, feuilles, guirlandes, oiseaux, dragons, lézards sont exposés au musée des Beaux-arts de Lyon. De plus, la cheminée et les boiseries Renaissance de la chambre d’Anne de Laval se trouvent à Waddesdon Manor au nord de Londres, ancien château des Rothschild légué au National Trust.
L'époque moderne
1854
Fils de Zénaïde le Roux d’Esneval, Comtesse du Manoir, Roger du Manoir fréquentait l’atelier de la Barrière de Clichy. Il fut avec Le Gray et Nadar un des membres fondateurs de la Société française de photographie en 1854 où il exposa certaines de ses études sur papier salé en 1857.
Fils de Zénaïde le Roux d’Esneval, Comtesse du Manoir, Roger du Manoir fréquentait l’atelier de la Barrière de Clichy. Il fut avec Le Gray et Nadar un des membres fondateurs de la Société française de photographie en 1854 où il exposa certaines de ses études sur papier salé en 1857.
L'époque moderne
1914 - 1918
Lors de la Première Guerre Mondiale, tous les hommes étant mobilisés sur le front, l’orangerie ne put être chauffée l’hiver 1917 qui fut particulièrement rigoureux et les orangers gelèrent.
Lors de la Première Guerre Mondiale, tous les hommes étant mobilisés sur le front, l’orangerie ne put être chauffée l’hiver 1917 qui fut particulièrement rigoureux et les orangers gelèrent.
L'époque moderne
1926
L'époque moderne
1939 - 1945
Le château et le parc ont été occupés successivement par des troupes anglaises, allemandes, russes (armée Vlassov), américaines, anglaises et canadiennes. Ces régiments étaient équipés de chars d’assaut et automitrailleuses qui dévastèrent le parc. L’intérieur du château ne fut pas épargné, au lendemain de la guerre, faute de carreaux aux fenêtres, on chassait les lapins dans les salons.
Le château et le parc ont été occupés successivement par des troupes anglaises, allemandes, russes (armée Vlassov), américaines, anglaises et canadiennes. Ces régiments étaient équipés de chars d’assaut et automitrailleuses qui dévastèrent le parc. L’intérieur du château ne fut pas épargné, au lendemain de la guerre, faute de carreaux aux fenêtres, on chassait les lapins dans les salons.
L'époque moderne
1942 - 1945
Dès 1942 Roger d’Esneval participa à un réseau de résistance axé sur la fourniture de renseignements aux alliés notamment sur le transport des troupes sur les lignes de chemin de fer de Rouen et de Caen de concert avec son frère Pierre, le général d’Esneval, connu sous le nom de guerre et d’écrivain « Jacques d’Infreville », qui était à Londres.
A partir de 1943 le réseau participa au sauvetage des aviateurs alliés dont les avions étaient abattus par la DCA et à leur acheminement vers Londres par les lysanders qui atterrissaient de nuit sur les plateaux voisins.
Dès 1942 Roger d’Esneval participa à un réseau de résistance axé sur la fourniture de renseignements aux alliés notamment sur le transport des troupes sur les lignes de chemin de fer de Rouen et de Caen de concert avec son frère Pierre, le général d’Esneval, connu sous le nom de guerre et d’écrivain « Jacques d’Infreville », qui était à Londres.
A partir de 1943 le réseau participa au sauvetage des aviateurs alliés dont les avions étaient abattus par la DCA et à leur acheminement vers Londres par les lysanders qui atterrissaient de nuit sur les plateaux voisins.
L'époque moderne
1946
L'époque moderne
1993
L'époque moderne
1946 - 1969
La Seconde Guerre Mondiale terminée, le château fut libéré à Noël 1945. Roger d’Esneval entreprit aussitôt des travaux d’urgence : la réfection des allées transformées en bourbier et la mise hors d’eau du château. Il put s’installer dans des conditions sommaires avec sa famille dans quelques pièces du château au mois de juin 1947.
De 1958 à 1969, avec l’aide des dommages de guerre et des monuments historiques, les grands toits Renaissance ont été restaurés.
En 1960 suite aux dégâts causés par l’occupation durant la Seconde Guerre Mondiale, les premières plantations dans le parc commencèrent.
L'époque moderne
Depuis 1983
Bertrand d’Esneval, fils aîné de Roger, prend la gestion du domaine en 1983 et engage rapidement la restauration des anciens logements de service.
Dès le début des années 1990, de grands travaux de restauration en vue de l’ouverture au public furent engagés. Cette ouverture intervint très progressivement de 1989 à 2002. De quelques journées par an, le parc et les jardins sont aujourd’hui ouverts plus de 110 jours au public et tous les jours pour les groupes afin de faire partager aux visiteurs l’émotion et la beauté qui se dégagent de ce rare et bel ensemble.
L’orangerie et sa toiture furent restaurées en 2000, une salle d’accueil dans le château en 2002 et une grande salle d’accueil pour les groupes dans les communs en 2008 après la restauration des toitures terminées en 2006. La remise en état du potager verger commença par les murs et les toitures en 2000, puis à partir de 2006 débuta la création de plates-bandes. Après la restauration en 2011 du pont romantique qui menaçait de s’écrouler, un projet de très grande envergure doit être engagé rapidement : la remise en état du réseau hydraulique dont notamment le barrage du XVIIIème siècle qui s’est effondré en aval du potager.
Depuis plus de 350 ans, les le Roux d´Esneval sont les maîtres des lieux et l´actuel propriétaire en restaurant son château et son parc a transmis à ses enfants l´amour du patrimoine pour perpétuer la continuité familiale.
L'époque moderne
2001
L'époque moderne
2014
Labélisation du parc « Ensemble arboré remarquable » et du grand poirier du potager avec ses 30 branches palissées « Arbre Remarquable de France »
Labélisation du parc « Ensemble arboré remarquable » et du grand poirier du potager avec ses 30 branches palissées « Arbre Remarquable de France »
L'époque moderne
2015
Labélisation du parc « Jardin Remarquable »
Labélisation du parc « Jardin Remarquable »
- POUR TOUT SAVOIR SUR LE PARC ET LES JARDINS DU CHÂTEAU -
Plan d'accès
en voiture
Coordonnées GPS : 49.173 ; 1.187
Carte Michelin 304 Local, pli G6
A154 : sortie Acquigny
A 13 : sortie Louviers n°18
Info viamichelin ou google maps
en train
Gare d’Evreux, Rouen et Val de Reuil
en bus
De Rouen et d’Evreux
Info :
http://www.vtni27.fr/
Horaires d'ouverture
Du 1er dimanche d’avril au dernier dimanche d’octobre :
weekends et jours fériés de 14h00 à 18h00
Du 14 Juillet au 31 août :
tous les jours de 13h00 à 19h00
Visite commentée autour du château à 15h00 et à 16h30.
Prévoir un minimum de 1h45 pour profiter au mieux des jardins, 2h30 est préférable
Les espaces ouverts à la visite sont : le parc et les jardins, le salon du midi, l’orangerie et l’ancien pressoir.